Le stoïcisme : L’art (presque oublié) de trouver la sérénité

Le Stoïcisme : l’art (presque oublié) de garder son calme quand tout part en vrille

Si Marc Aurèle avait eu un compte LinkedIn, il aurait probablement écrit :

“Empereur romain, philosophe du bon sens et champion du self-control face aux drames du quotidien.”

Et à vrai dire, il aurait récolté un paquet de likes. Parce que la philosophie stoïcienne, vieille de plus de deux mille ans, n’a jamais été aussi moderne. Entre burn-out, crises existentielles et réunions Zoom interminables, elle nous rappelle une chose essentielle : on ne contrôle pas la vie, mais on peut apprendre à se contrôler soi-même.

1. Les quatre vertus stoïciennes (ou comment devenir un humain un peu plus fréquentable)

Les stoïciens ne cherchaient pas la perfection, mais la progression. Chaque jour, un petit pas vers une meilleure version de soi. Ils s’appuyaient pour cela sur quatre vertus fondamentales :

  • La sagesse, pour réfléchir avant de réagir. Comprendre ce qui arrive, pourquoi cela arrive, et ne pas confondre émotions et réalité. (Oui, même quand votre voisin tond sa pelouse à 7h du matin.)

  • La justice, pour traiter les autres comme on aimerait être traité soi-même. Pas comme un bourreau, pas comme un juge — mais comme un être humain parmi d’autres.

  • La tempérance, pour apprendre à ne pas en faire trop. Ni sauveur de l’humanité, ni bourreau de soi-même. Juste le juste milieu, cette voie si étroite que peu fréquentent.

  • Le courage, enfin, celui d’affronter la vie avec intégrité, d’oser traverser ses peurs plutôt que de les subir. Même (et surtout) quand tout en nous voudrait fuir.

Un pont entre les stoïciens et le triangle de Karpman

Curieusement, ces trois dernières vertus – justice, tempérance et courage – offrent un antidote parfait aux trois rôles du triangle dramatique de Karpman.

  • La justice équilibre et désarme le bourreau, qui cherche à dominer ou punir.

  • La tempérance apaise le sauveur, toujours tenté d’en faire trop pour les autres.

  • Et le courage libère la victime, qui renonce à son pouvoir d’agir.

Les stoïciens, sans le savoir, avaient déjà trouvé comment sortir du jeu psychologique avant même qu’il ait un nom. Une belle leçon d’équilibre intérieur, toujours d’actualité.
👉 Pour aller plus loin, lis cet article sur le triangle de Karpman qui explore en détail ces trois rôles et comment en sortir.

Triangle dramatique, comment en sortir grâce au triangle magique

2. Ce que tu contrôles… et le reste

Les stoïciens distinguent deux grandes catégories dans la vie :
👉 Ce qui dépend de toi, et 👉 ce qui n’en dépend pas.
Si tu peux changer une situation : agis.
Si tu ne peux rien y faire : respire, et lâche.

Simple, non ? Oui… mais pas facile. Parce qu’on passe souvent plus de temps à râler sur ce qu’on ne contrôle pas (la météo, les autres, le passé) qu’à cultiver ce qu’on peut vraiment transformer : nos pensées, nos attitudes, nos choix.

 

3. Les faits, les émotions et la petite voix intérieure

Les événements ne sont ni bons ni mauvais. C’est notre jugement qui leur donne une couleur. Le stoïcien, lui, observe, respire et choisit sa réaction. Il sait qu’il ne peut pas toujours choisir le scénario… mais il peut choisir la manière de jouer son rôle. En somme, c’est un acteur lucide sur la scène du monde — pas un figurant paniqué.

4. La paix intérieure, ce trésor inviolable

Le stoïcisme nous invite à détacher notre bonheur de ce qui est extérieur :

  • Ne vous focaliser pas sur les  objectifs, mais attachez-vous au chemin. Les résultats n’ont pas d’importance tant que vous rester aligné.

  • Ne vous attachez pas à ce que les gens pensent de vous, ni à votre image, mais à qui vous êtes. 

  • Ne vous attachez pas à ce que vous possédez, mais à ce que vous incarnez et aux valeurs qui vous portent.

La paix intérieure, c’est savoir que le monde peut s’agiter sans que vous perdiez votre axe.

Le calme, c’est bien. Accompagné, c’est mieux.

Et si, malgré tout, vous sentez encore la tempête intérieure souffler plus fort que votre calme stoïcien… rassurez-vous : même Marc Aurèle devait parfois lever les yeux au ciel.
Heureusement, il existe des coachs pour ça (et lui n’en avait pas !).

Alors, si vous aussi vous voulez apprivoiser vos émotions, sortir des rôles du triangle de Karpman et avancer avec un peu plus de sagesse et beaucoup plus de sourire…
👉 Contactez-moi, Éric Brison — on parlera moins de “contrôle de soi” que d’“amitié avec soi-même”.

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